La ruine absolue.

Ruine de la pensée…ce mariage du vide avec le rien prime. Malaise du mouvement d’esprit. Le frileux cherche son gilet gisant sur la scène. L’engagement des autres  fait désormais rire sur tous les continents. Le glissement  inéluctable  des petits chiens qui lorgnent sur les millions étalés. Représentants agenouillés devant le milieu. Aussi ce sourire carnassier qui bientôt rêve d’entrer. Bain d’huile nationale et magma systémique. L’ordinateur la joue smart et rend aphone. Les cris étouffés dévissent en flux exsangues…les exhibitions de portraits  sur la toile prolifèrent sous des statuts immatures. Les adultes singent  les jeunes. Pose surdouée des gamins. C’est l’heure de la parade, quand le vouloir plaire  barbote en eau trouble. Surf des polémiques sur la grande plage des éditos.  Calendrier des amourettes déformées par les manchettes. Bien public. Le ragot jouit avec intérêt. Ailleurs des manchots tendent la main à la technologie ambiante. Quelques écouteurs explosent très vite les neurones. Manège éternel. Soupir d’un atome orphelin qui déplore la solitude. Des tordus songent au redressement et l’ont en travers. Faux-souvenir. Couverture du mythe originel sur froid numérique. Souffle chaud d’une bouche d’aération qui bluffe la machine. Chant de l’oubli et soudain l’ombre vacille… Les poissons pleurent les mamans. Les écailles ont peur des océans. Handicap  à la lecture ou la pause interdite. Le temps vrombit son impatience. La raison est mise au chômage sans préavis. Mauvaise humeur du répertoire narquois. Il faut suivre et accélérer. Les cimetières sont des forêts de sapins couchées sur des pages d’accueil…Et les drones toujours eux, ricanent… ils  tournent comme des vautours même en plein soleil, en décrivant de larges cercles concentriques.