Hiérarchie quant tu me tiens ! Dans les hôpitaux, la plupart du temps, les médecins mangent ensemble, parfois avec les internes ; les internes font table à part, de même que les infirmières. Mais je n’ai pas regardé dans leurs assiettes afin de voir s’ils faisaient menus à part.
Bref ! Je viens de recevoir un courriel de Futura Science qui me propose de découvrir la vie sexuelle des fleurs ; ça me changera de celle des meetic ou autres cons comme la braise ; j’y cours donc découvrir.
Ceci-dit, passer son éternité à découvrir (peut s’écrire en deux mots) le sexe des anges, ce ne doit pas être mal non plus, et je comprends parfois mieux pourquoi l’on peut croire à des telles inepties, comme le fait qu’il puisse y avoir un ange (sexué ou non) qui voltige au dessus de ta tête pour mieux guider tes pas dans le droit chemin. Mais personnellement, si j’étais ange et que j’avais toute l’éternité devant moi, je trouverais nettement mieux à faire que de regarder où je mets les pieds. Après tout, le bipède est sensé être assez intelligent pour le faire par lui-même, et s’éviter de marcher dans la merdre. Mais… laissons-lui les occupations qui l’enchantent, et c’est sans doute un peu plus planant (j’aillais dire bandant) que de se pourrir l’éternité à compter les racines des marguerites.
Tiens, quelle différence y-a-t-il entre la sexualité de la pâquerette et celle de la marguerite ? Pour la marguerite, l’on sait que l’on peut jouer à se l’effeuiller, et qu’après le « je t’aime », si on vient au bout de la fleur sur un « pas du tout », on peut le recommencer avec une pâquerette, et ainsi de suite jusqu’à la folie – ce qu’un botaniste expliquerait que c’est parce qu’elles sont de la même famille, les botanistes (quel que soit leur sexe) étant souvent au ras des pâquerettes, ils doivent abuser de la camomille (qui est de la même famille que les deux autres fleurs).
Et comme la fleur ci dessous est sans doute une camomille, bien qu’elle puisse être une marguerite, alors que la pâquerette est un peu plus petite, je me réserve des vous parler de la hiérarchie des fleurs dans une autre histoire. Quant à leur sexualité, laissons-là pour l’instant ; d’en parler risquerait de heurter la sensibilité de ceux et celle qui croient encore que les garçons naissent dans les choux, les filles dans les roses, et que la cigogne n’a rien à faire dans cette histoire.